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 Mourir au nom de la mode

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Paranoir
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Paranoir


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MessageSujet: Mourir au nom de la mode   Mourir au nom de la mode EmptyVen 2 Juin - 1:53

Mourir au nom de la mode
Le marché de la fourrure en Chine.



Dans la vie, il y a une demande et un marché pour tout et les riches et les prétentieux l’ont comprit assez vite merci. Depuis quelques années, le marché de la fourrure a reprit du « poil de la bête » dans les ventes, dans les demandes des revendeurs et des maisons de couture. Leur machination a été de produire en masse des fourrures accessibles pour tous. Mais est-ce que l’un d’entre eux s’est, à un certain moment, arrêté pour se demander dans quelles conditions de vie et d’abattage ces animaux étaient soumis ?! Est-ce que les consommateurs savent d’où provient la fourrure sur le col de leur manteau et savent-ils que l’animal qu’ils portent sur eux a souffert pendant dix minutes après que sa fourrure lui soit arrachée pendant qu’il était encore conscient ?!

Pendant que ces animaux meurent au nom de la mode et de la vanité, quelques enquêteurs ont dévoilé et médiatisé l’horreur de ce marché qui touche presque tous les animaux à fourrure passant du vison au renard, du chien viverrin aux chiens et chats domestiques ! La Chine est le pays responsable de tous ces déboires atroces de ce marché et il est évident que si le gouvernement et la Commission chinoise nient l’enquête de la PSA et de l’East International, c’est qu’il y a un manque flagrant de moral de leur part ainsi que de la part des éleveurs des fermes chinoises. Je m’oppose contre ce marché barbare et je propose qu’on soit informés des formes d’élevage et d’abattage que subissent les animaux en Chine pour se questionner sur les alternatives de mise à mort autant sur le plan moral que vétérinaire.

La «vie» dans les élevages
Il a été observé par des enquêteurs de la PSA et de l’East International par caméra cachée que les animaux sauvages à fourrure sont tenus captifs dans de petites cages grillagées. Dans ces cages, il n’y a aucun aménagement, aucun abri, rien à mordiller pas même un jouet et, dans bien des cas, aucun toit. Ces conditions sont aberrantes puisqu’il est impossible pour un animal sauvage de trouver un confort ou une joie de vivre dans un espace si restreint et si pauvre. Ce qui est ironique, c’est que l’International Fur Trade prétend que «l’élevage des animaux à fourrure est bien régulé et observe les plus hauts critères en matières de soins»… Pourtant, la Chine est membre de cette fédération et rien dans les fermes chinoises ne respecte un élevage régulé et ne respecte des soins appropriés.

Le peu de liberté qu’ont les animaux les amènent à développer des comportements pathologiques graves tels que : stress chronique, peur extrême, apathie, automutilation(souvent de la queue), comportements stéréotypés et l’infanticide. Selon Carlstead K., auteur de « Effets de la captivité sur le comportement des animaux sauvages », les animaux dans les fermes chinoises sont contraints d’habiter dans un milieu artificiel et contraints d’interagir avec des humains qui contrôlent tous les aspects de leur vie quotidienne, ce qui entraînent les comportements pathologiques observés chez les animaux sauvages captifs. Ces contraintes que les animaux n’ont pas dans la nature les empêchent d’agir normalement et les empêchent de contrôler la charge de stimuli à l’aide d’ajustement comportementaux tels que l’approche, l’attaque, la poursuite, l’exploration, l’évitement ou le camouflage. De plus, le vétérinaire Donald Broom, du département vétérinaire de l’Université de Cambridge, soutient fermement que « ces troubles comportementaux sont des plus pertinents pour détecter des problèmes chroniques relatifs au bien-être ». L’animal a besoin de « ressources » qu’il retrouvera dans la nature et qui lui permettra d’avoir une bonne qualité de vie. C’est « ressources » sont : l’accès à plus d’espace, un environnement plus stimulant ou plus paisible, la capacité de manifester certains comportements et la possibilité d’établir des relations avec des partenaires sociaux ou sexuels.

L’abattage
Malheureusement pour ces animaux tenus captifs, vivre dans des conditions si pauvres n’est pas le pire que pouvait leur faire subir les éleveurs des fermes chinoises. Leur condition de vie est inacceptable mais la procédure de mise à mort dépasse toutes monstruosités déjà vues auparavant. Il est terrible de constater qu’en 2006 il y ait encore des gens qui ont recours à de tels barbaries. Et ce n’est pas faute que la technologie ou que la science ne soient pas avancées !

Des journalistes du Beijing News ont confirmés les horreurs découvertes par les enquêteurs de la PSA et de l’East International. L’article relate dans les plus infime détails la mise à mort d’un chien viverrin dans une ferme chinoise. Voici un bref résumé de ce qu’on été témoin les journalistes du Beijing News :

Le chien viverrin est extirpé de sa cage par des pinces métalliques qui lui serrent le cou et lui tire la queue. Une fois hors de sa cage, l’animal se recroqueville. Une femme avec un gourdin en bois s’approche de l’animal, le lève dans les airs par la queue et le claque violemment contre le sol. Le chien viverrin tente de se relever, ses pattes grattant le sol. Le gourdin en bois s’abat alors sur son front, il est ensuite jeté sur une autre pile d’animaux. À côté de lui gît un autre chien viverrin auquel on a coupé le quatre bouts des pattes, toujours conscient. L’animal continu de bouger, de cligner des yeux malgré le coup reçut à son front. Un homme accroche alors l’animal par l’anus à un crochet placé à l’avant d’un tricycle à moteur, la tête en bas. Le boulot de l’homme, Quin Lao, est de dépiauter l’animal. La partie de l’anus est entaillée au couteau et la peau est retroussée sur tout l’abdomen, un bruit de déchirure se fait entendre tandis que l’animal lutte désespérément en poussant des cris. Quand la fourrure est finalement retirée, l’animal est jeté à l’arrière du camion, de la vapeur s’échappant de son corps ensanglanté. Il regarde son corps, lève la tête, tente une dernière fois de tourner la tête puis s’écroule, inerte. « Dépiauter un animal mort ou vivant, c’est du pareil au même mais c’est plus pratique et plus net de cette manière. Tout le monde a toujours fait ainsi » explique Quin Lao. C’est dégueulasse d’entendre qu’il y aurait moyen de retiré la fourrure des animaux sans qu’ils soient vivants. Est-ce que c’est une bonne excuse de dire que tout le monde en a toujours fait ainsi ? Je ne croit pas. Les temps ont changés et évolués et au nombre de profit que rapporte l’importation et l’exportation, les fermes chinoises seraient en mesure de pouvoir administrer l’euthanasie aux animaux.

Guo Wany, chef du compté de Suning, a déclaré le 8 avril 2005, soit quelques temps après l’article du Beijing News, que le gouvernement local interdisait les pratiques cruelles d’abattage. Pourtant, il n’y a aucunes lois dans le système judiciaire chinois qui interdit la cruauté envers les animaux sauvages. Le professeur Song Wei, de la Faculté de Droits de l’Université de Hefei, raconte que « un nombre d’actes de cruauté très médiatisés a révélé le manque de protection légale des animaux captifs en Chine. Par exemple, en février 2002, un étudiant versa de l’acide sur un ours du zoo de Pékin, et ne reçut aucune sanction ». Les animaux sauvages seront donc utilisés comme des ressources et des objets à cause de l’absence de loi pour les protéger. Quelques comtés prétendent avoir établi des règlements concernant les élevages mais ce qui est curieux c’est que malgré ces règlements et l’abondance des fermes chinoises, personne n’a été puni pour infraction autant du côté pénal que civil.

Risque environnementaux
Une fois de plus, le gouvernement chinois ainsi que la Commission chinoise agissent de manière irresponsable en ne mettant pas un terme à ces fermes chinoises qui non seulement font acte d’atrocité mais polluent la planète et mettent à risque la santé des gens. Une étude du Scientific Reseach at Ford Compagny a comparé l’énergie nécessaire pour faire un manteau de fourrure véritable et un manteau de fourrure synthétique. Pour produire un manteau de fourrure synthétique, il faut 120,3000 BTU (British Thermal Units), ce qui équivaut à l’énergie retrouvée dans un gallon d’essence soit 128, 000 BTU. Tandis que pour faire un manteau de fourrure véritable, il faudra une quantité aberrante d’énergie : 7,965,8000 BTU – 66 fois de plus que l’énergie utilisée pour un manteau synthétique.

De plus, les accessoires fait de fourrure véritable sont traités avec plusieurs produits chimiques nocifs à l’environnement et à la santé des gens. Le Dutch Advertising Standards Authority a affirmé en 1992 que les accessoires de fourrure n’étaient pas « écologiques » comme le sous-entendaient les critiques. En 1991, le U.S. Environmental Agency (EPA) a poursuivit en justice pour 2,2 millions de dollars une compagnie qui, illégalement, entreposait, transportait et disposait de produits chimiques toxiques utilisés pour la fourrure. Les produits chimiques utilisés pour le processus de traitement de fourrure qui figurent dans la liste de la EPA comme étant toxiques et cancérigènes sont le formaldéhyde* et le chrome. Ces produits peuvent causer des problèmes respiratoires. Bref, tant que le marché de la fourrure rapportera quelques 330 millions de dollars en importations et quelques deux milliards de dollars en exportations, le gouvernement et la Commission chinoise risquent fort bien de continuer à se fermer les yeux sur tous les problèmes que cause ce freak show qu’est le marché de la fourrure.

Qu’en dit l’industrie ?
Il est vrai que l’industrie, comme le British Fur par exemple, prétend que si la fourrure des animaux est resplendissante c’est dû à un bon traitement et de bons soins. Il est aussi prétendu que « l’élevage d’animaux à fourrure est considérée comme l’une des formes d’élevages qui respecte le plus les animaux. » Ce que l’industrie entend par « formes d’élevage qui respecte le plus les animaux » c’est que contrairement aux poules pondeuses, les animaux à fourrure ont de l'espace et qu’ils ne sont pas engraissés artificiellement comme les oies et les canards et ni mutilés et castrés comme les porcelets.

Les activistes réfutent
Néanmoins, ces arguments ne sont pas solides pour autant. La PSA et l’East International ainsi que toutes les fondations de protection pour animaux ne démordent pas en disant que si la fourrure des animaux est resplendissante, c’est que les éleveurs tuent les animaux après leur première mue en hiver, lorsque leur fourrure est en parfait état. De plus, comment affirmer que l’élevage d’animaux à fourrure est la meilleure quand ces animaux sont tenus captifs dans de petites cages et abattus vivants ?! Contrairement aux oies et aux canards, les femelles tenus captives dans les fermes chinoises verront leur alimentation rationnée afin de pouvoir avoir leur chaleur à temps et les animaux sont privés de nourriture durant les mois les plus froids, contrairement aux oies et aux canards, les animaux captifs auront une insémination artificielle pour mixer des périodes de reproduction qui, normalement, ne sont pas au même moment et contrairement aux porcelets, les animaux captifs se mutileront eux-mêmes.

La bataille pour les animaux n’est pas terminée
Je m’oppose à cette manière barbare d’exploiter les animaux sauvages pour leur fourrure ou leur peau. Nous ne pouvons pas blâmer nos ancêtres d’avoir utilisés ces méthodes d’abattage, il y a de cela quelques époques, puisqu’ils ne connaissaient pas mieux mais nous n’avons pas la même excuse. À l’ère de la mondialisation où la technologie est de plus en plus performante suivit de très près par la science, nous pouvons trouver pleins d’alternatives que ces barbaries. Si nous ne pouvons stoppé ce marché qui gonfle les poches de plusieurs grandes icônes, je propose que les animaux aient, premièrement, un endroit où il leur fera bon vivre avec beaucoup d’espace et de liberté. Ceci dit, leur alimentation et leur vie quotidienne ne devra pas être contrôler par les éleveurs. De plus, je propose qu’on leur administre l’euthanasie lorsqu’il est temps de leur enlevé leur fourrure ou des drogues qui ne leur permettront de ne pas ressentir la douleur et les rendront inconscients. Dépiauter un animal vivant est un crime au même niveau que d’abattre une personne à la machette. Ces manières barbares ne doivent pas perdurer ! Il faut développer des formes d’élevages et d’abattage sans souffrances, digne d’une espèce humaine, autant sur le plan morale que vétérinaire. Malheureusement, la Chine n’est plus la seule à se faire pointer du doigt pour la cruauté qui se fait régulièrement dans son pays. Le Canada a relancer la chasse aux phoques…

Merci de me demander l'autorisation pour utiliser mon texte.
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