Bon là faut que je mette quelque chose au clair. J'ai lu un article dans le journal de montréal d'hier qui traitait du sujet et il y a même eu un débat là-dessus à TQS. Depuis hier, les gens s'imaginent n'importe quoi grâce à cette psychose médiatique.
Donc, apparament deux gangs de rue latino originaire des États-Unis seraient établit à Montréal. Nous parlons des MS-13 et les 18. Comme c'était écrit ces deux gangs sont très dangeureux et bla et bla et bla bla bla... ils (le journal de montréal) auraient voulu vous rendre paranoïaque qu'ils n'auraient pas pu faire mieux.
Le but de cet article était de vous faire peur bien entendu. J'ai deux raisons potenciels: soit l'ensemble des corps de police cherche à obtenir plus de main mise, soit le journaliste à une source qui lui transmet des renseignements plus ou moin réel sur l'état criminel de la métropole, afin de défendre ses propres intérêts.
Les MS-13 (MS pour Maras Salvatrucha) sont un gang criminel du Honduras. Les premier membres de ce gang étaient des guerrieros qui ont survécu à une râfle policière dans les années 80. Ils font un peu penser au personnage principal du film Orange mécanique, ils ne vivent que pour la violence et contrairement aux autres gangs, les MS-13 ne sont pas motiver par le gain, ils vivent pour tuer et violer.
Les 18 eux viennent du Salvador et sont pratiquement idendique (idéologiquement) aux MS-13 (d'ailleurs la plupart des Maras ont été déporté au Salvadore après la fin des hostilité). Les autorités Salvadorienne ont de la misère à les contrôler, là-bas à chaque jour un meutre est commis par les 18 et les MS-13.
Au Canada, tout comme aux État-Unis nous avons des gangs de rue qui sévissent et font leurs petites loi. Juste à Montréal nous pouvons compter une demi-douzaine de gangs de rue bien établient, les autres sont de moindre importance.
Pour ce donner de la notoriété ces gang utilisent des noms de gang bien connu comme par exemple: les bloods, les Crips. Pourtant ces deux groupes n'ont rien à voir avec eux (d'ailleurs ces derniers n'existent même plus aux État-Unis) ils ne font qu'employer leur nom pour l'impact qu'ils provoquent.
Donc, il y a une dizaine d'année lorsque les gangs de rue latino se sont formé à Montréal, ils ont décidé d'employer les noms MS-13 et 18 afin de donner (essayer) une certaine crédibilité à leurs gang. Mais pourtant ils n'ont rien à voir avec ces gangs suposément "issus des État-Unis". Les gangs originaux ne sont JAMAIS entrer en contact avec ceux de Montréal et ils ne se sont JAMAIS établient à Montréal.
Dans l'article on pouvait lire que quelques membres des gangs originaux seraient maintenant à Montréal depuis quelques années. Ce n'est que de la démagogie journalistique, puisque personne n'a apporter de source là-dessus, le SPVM ne peut même pas prouver cette thèse hors de tout doute raisonnable non plus. D'ailleurs, l'escouade des crimes majeurs n'a jamais opéré sur une affaire de gang latino importé des État-Unis et du Salvadore depuis les 15 dernières années.
Dimanche dernier, j'ai pu parlé de ce sujet avec mon patron (maintenant que j'y pense on aurait dit qu'il voyait l'article venir) et nous avons discuté des différents gangs de rue. Je lui ai parlé des MS-13 et des 18 (car j'avais lu un documentaire intéressant là-dessus dans l'Actualité), et je lui ai dit que les gangs montréalais ne fesaient qu'utiliser ces noms. Mon patron m'a d'abord dit que j'avais raison mais qu'il le savait déjà puisqu'il avait déjà été mis au courant par un cadre à l'interne. L'un de mes collègues travaille là-dessus, il a nottament enquêter sur des cas de protitution juvénile (qui était du proxénétisme de gang de rue montréalais). Ce dernier, lui-même issus de la communauté latino de Montréal, travaille étroitement avec une équipe d'infiltration et sait tout ce qui se passe dans ce millieu.
Vous pouvez donc constater qu'il ne s'agissait que d'une campagne de terreur. Ils avaient d'ailleurs publier un article semblable en janvier dernier, celui-là avait fait moins de vague. Le journal de montréal à juste voulu vous faire peur et entâcher la communauté latino au passage, c'est dégeulasse.